a ville a construit en 1991 sur le terrain libéré par la destruction de l’édifice, un nouvel hôtel appelé « le Tonic Hôtel ». Laissons à chacun le soin d’apprécier l’esthétisme de ce nouvel ensemble !
IV - Décrépitude des jardins
   Il faut rappeler que la construction du Victoria Surf à l’emplacement des anciens jardins du « Grand Hôtel Victoria » et de ses terrains de tennis n’a été rendue possible que par l’intremise de Monsieur Biasini (1922 – 02/07/2011), haut fonctionnaire qui présida « La Mission Interministérielle d’Aménagement de la Côte d’Aquitaine » (MIACA) de
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1970 à 1985 et nommé à ce poste par M Chaban-Delmas, Premier Ministre. Le but de cette mission est de faire venir des milliers de touristes de mai à la Toussaint sur la côte Aquitaine et donc de construire les infrastructures pour les acceuillir. Après avoir acheté les terrains par la Société Civile Immobilière Hôtel Victoria (société promotrice du Victoria Surd) à la Société Total, M Biasini s’est arrangé pour lever la clause de non édificandi attachée aux dits terrains et négociée par la Famille Fourneau avec la ville de Biarritz.
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Il semblerait que la levée de cette clause ait été rendue possible suite à la réunification des plans d’urbanisme de plusieurs communes par la MIACA en vue de les transformer en zones continues et de les rendre constructibles. Dans le même temps, la ville de Biarritz modifie son plan local d’urbanisme (PLU) pour entériner ce nouvel état de droit.
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   Afin de construire le nouvel ensemble immobilier, il faut détruire les écuries de l'Empereur, vaste salle qui abrite les calèches et qui est devenu l'annexe d'un garage. De même, il faut détruire le Pavillon des Cent Gardes dont le premier a été rasé pour la construction du British Club. Bref, il faut faire oublier tous les témoignages du passé !
M Biasini a nommé M Louis Arretche, architecte, pour dessiner le futur immeuble. Les plans retenus créent une masse informe et beaucoup plus lourde que l’édifice dessiné par M. Henry Chevalier (Biarrot), promoteur du nouvel ensemble (Contacter plusieurs fois par Bertrand Costet au cours des années 2010 et 2011, M Chevalier n’a jamais souhaité engagé un dialogue avec ce dernier).
   Le 07 novembre 1973, le conseil municipal adopte une convention avec la société civile immobilière Hôtel Victoria pour la construction d’immeuble, le futur « Victoria Surf. »
   Un seul vote contre, le Dr Zunzarren qui votait par procuration.
   Cet ensemble immobilier déroge aux règles de l’urbanisme dès sa conception, notamment sur sa hauteur (plus de 50 m). Trois arguments ont été avancés pour la justifier :
1) la hauteur ménage sur les côtés, et en particulier côté Lanvin, un créneau à la hauteur de l'immeuble voisin de manière à laisser le maximum de vue aux occupants des appartements qui seront situés derrière par rapport à la mer.
2) la hauteur respecte la réglementation liée à la hauteur des immeubles hôteliers et para hôteliers car la partie la plus haute recouvre la partie hôtelière de l’immeuble et non pas la partie à usage d’habitation privée.
3) la hauteur évite de construire un parallépipède rectangle uniforme de 25m de hauteur et de 110m de longueur que la réglementation préconise car trop massif et disgracieux et beaucoup plus gênant pour les immeubles situés derrière.
   Il faut souligner qu’au cours de la construction M Biasini, prenant conscience de la démesure de la hauteur de l’immeuble, est intervenu pour empêcher que les deux derniers étages (soit 12 m) ne soient construits. M Biasini a largement encouragé et favorisé la construction du Victoria Surf favorisant ainsi le bétonnage de la ville de Biarritz, petit port de péche à ses débuts. Messiers Arretche et Chevalier étaient ses éxécutants.
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   Lors de son inauguration, le Victoria Surf offrait une résidence de 60 chambres, des appartements vendus à des particuliers et une galerie commerciale qui donnait sur l’avenue Edouart VII.
   Ainsi, les fameux jardins du « Grand Hôtel Victoria » dont les biarrots se rappellent les massifs de fleurs et les terrains de tennis bordés de tamaris, furent anéantis par la construction de la résidence du « Victoria Surf »; qui symbolise à elle seule l’abhération des constructions des années 1970. De l’époque de Biarritz, la plage des Rois, a succédé Biarritz, une station balnéaire banale ayant perdu son charme et sa renomé de ville des Grands de ce Monde.
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